La Compagnie

Le Dahlia Blanc est une compagnie émergente de théâtre, arts plastiques et marionnettiques, créée en 2019, implanté en Seine-Saint-Denis.

Dans nos spectacles, nous abordons des thématiques actuelles de société (notamment l’écologie) en travaillant à partir d’écritures contemporaines. Nos spectacles s’adressent à tous les publics, jeunes, adultes, familles, selon les créations. En parallèle des créations théâtrales qui se veulent aussi libres qu’exigeantes, nous mettons en place un travail hors les murs importants, permettant de rentrer réellement en dialogues avec les spectateurs et spectatrices. Il s’agit de nourrir le travail de création, les réflexions, et de multiplier les réponses possibles face aux problématiques abordées.

Pourquoi ce nom ?

Avec le Dahlia Blanc, nous questionnons
les actes de violences (directes ou indirectes) dont
l’être humain est capable, envers ses comparses et plus généralement envers le monde vivant qui l’entoure.

Le dahlia blanc est d’abord une fleur, car nous voulons redonner à la nature le devant de la scène. Aujourd’hui, il y a urgence à donner, lui donner de l’espace sur la scène publique et culturelle. Ensuite, le dahlia blanc contraste avec le « dahlia noir », surnom donné par la presse à Elisabeth Short, 22 ans, victime d’un meurtre atroce en 1947, et
jamais élucidé. Ce fait divers, au départ de plusieurs créations artistiques (livre, films…), est un
symbole des violences faites
aux femmes, encore trop
présentes aujourd’hui.

La ligne artistique

La compagnie déploie un théâtre global où les arts se répondent, mouvants comme l’est le spectacle vivant. La multiplicité des formes proposées rend compte de la complexité de l’être humain et de son rapport aux autres et au monde. Nous créons des spectacles où l’écriture scénique, visuelle et sonore, se veut aussi signifiante que l’écriture textuelle. Ces moyens narratifs se mêlent l’un dans l’autre pour proposer au public et aux interprètes un terrain de jeu ludique, onirique et mouvant.

Pour Irène Voyatzis, porter un projet, c’est proposer un sujet, un chantier, un défi, aux artistes qui composent l’équipe de création du spectacle. Son désir est de mêler les talents, autant que les arts. Écriture, conte, théâtre d’ombres, marionnettes, arts plastiques… Les artistes du Dahlia Blanc sont toutes et tous, à leurs endroits, selon leurs propres défis artistiques, créateurs du spectacle. Nous voulons que chacun et chacune puisse s’accomplir en tant qu’artiste, que la créativité individuelle rencontre celles des autres pour se nourrir de regards et d’idées. Ainsi, la proposition première est transformée, modelée et enrichie par les rencontres, par la multiplicité des artistes qui fabriquent la création.

La compagnie propose des spectacles tout public dès 4 ans. En effet, il nous tient à cœur de proposer un espace de dialogue inter-générationnel, de transmission à deux directions, sur les thématiques abordées dans les spectacles. Le Dahlia Blanc explore effectivement des problématiques contem-poraines, souvent urgentes, qui donnent à ses créations leur sens et leur nécessité d’exister.

En donnant la place aux écritures contem-poraines, le Dahlia Blanc propose aux publics un espace de pensée sur le monde actuel et plus spécifiquement sur les rapports de domination. Nous parlons de domination face aux minorités, face aux femmes, face à tout opprimé jusqu’à aborder la question de la domination sur le vivant dans son ensemble.

Ces grands sujets sont abordés par le biais de fictions, d’histoires intimes où l’individu cherche et questionne son rapport au monde. Nous défendons des écritures aussi accessibles que poétiques, décalant notre rapport à la réalité par la fiction.

La fiction est pour nous la porte ouverte vers l’imaginaire, ce bijou trop souvent oublié, voire repoussé par notre société. Nous voulons donner à voir de petites histoires qui mettraient en exergue un monde fuyant vers sa perte, mais dans lequel les personnages trouvent leurs voies, trouvent leurs joies, et leur nécessité à être. Nous cherchons à partager des fictions utopiques là où l’optimisme recule toujours plus. Car penser l’utopie, c’est façonner son esprit à croire à un avenir enviable possible. C’est là le pouvoir du théâtre. Et nous en avons besoin, plus que jamais.

Nos valeurs sociales

Le dialogue avec les publics

Le Dahlia Blanc déploie plusieurs activités d’éducation artistiques et culturelles autour de ses spectacles, et entre ses créations. Ces actions sont aussi enrichissantes pour les artistes qui les mènent que pour les participants et participantes. Nous désirons tenter de partager nos méthodes de créations, nos recherches. Nous voulons faire découvrir les différents métiers du spectacle vivant, selon les artistes qui animent ces ateliers. C’est aussi pour nous l’occasion d’explorer de nouvelles formes de théâtre, de nouvelles méthodes, et de s’entraîner à la création, en s’ajustant à chaque individu qui y participe.

Ce travail hors les murs conséquent nous permet de rentrer réellement en dialogues avec les spectatrices et les spectateurs. Il s’agit de nourrir le travail de création, les réflexions, et de multiplier les réponses possibles face aux problématiques abordées. En créant des spectacles tout public et dès 4 ans, nous insistons sur notre envie de rassembler différentes générations pour proposer des échanges intergénérationnels et rendre possible la transmission dans un sens ou dans l’autre.

La question de la transmission intergénérationnelle est au cœur de notre réflexion créative et c’est pourquoi nous souhaitons nous adresser aux plus jeunes générations comme à leurs parents ou grands-parents.

Des créations bas-carbone

Les actes sont aussi importants que les paroles. Un des leitmotivs de la compagnie est d’offrir des espaces pour penser le monde qui nous entoure. Il est donc pour nous essentiel de prêter grand soin à la consommation énergétique des spectacles. Récupérations de matières premières, contraintes lumières, contraintes de scénographie en construction et transports des artistes ou des décors, calculs de l’empreinte carbone de chaque projet… sont autant de directions qui ne retirent rien à la liberté créatrice des spectacles. Au contraire, cela apporte de nouvelles formes parfois tout à fait inattendues et justes.

La troupe

Co-direction artistique Antoine Formica et Irène Voyatzis

Dans l’ordre alphabétique

Léa Delmart

Comédienne

Théotime Devé

Compositeur
et créateur musical

Bartolo Filippone

Régisseur lumière

Stefanos Floras

Musicien et compositeur

Antoine Formica

Comédien marionnettiste

Lucas Goetghebeur

Comédien

Zoé Lenglare

Créatrice costumes

Alexis Leprince

Auteur Dramaturge

Fiona Lévy

Comédienne

Samuel Mazzotti

Créateur musical

Alma Roccella

Créatrice de marionnettes et plasticienne

Olivier Sylvestre

Auteur

Joséphine Thiocone

Comédienne

Irène Voyatzis

Metteuse en scène

Les partenaires